Sud de Madagascar
Au-delà de belles plages de sable blanc et d’eaux turquoise, le Sud malgache promet un séjour des plus dépaysant. À deux heures de vol de la capitale, Tuléar constitue un bon point de départ pour une escapade au contact de la nature et de ses plus beaux trésors.
En prenant la Nationale 7 (RN7), comme pour repartir vers Antananarivo, on arrive au Parc National de l’Isalo. Le chemin est bordé de petits villages, dont la fameuse rue du saphir, et traverse une savane décorée par endroits, de baobabs. Le massif de l’Isalo est caractérisé par d’imposants amas de roches de couleur rouge et ocre, taillés par le temps. La visite du parc éponyme rend possible de rencontrer les animaux endémiques qui habitent la nature préservée dans ces contrées : lémuriens, serpents, oiseaux; et de tester les piscines naturelles qui se sont formées dans la roche. Dans cette partie du pays, les établissements hôteliers n’hésitent pas à faire preuve de la plus grande ingéniosité pour proposer confort, privilèges et bonne cuisine aux visiteurs.
De retour sur Tuléar, à la sortie de la ville, la réserve Reniala dans le village de Mangily permet de découvrir la diversité de la faune et la flore typiques du Sud, notamment des tortues, plusieurs reptiles et oiseaux. Outre différentes variétés de baobabs, on y fait la connaissance des arbres-pieuvres et des noms des arbres qui composent l’ossature des pirogues de la région. La réserve comprend entre autres, un centre de réhabilitation des lémuriens. Mangily est aussi connu pour être un site balnéaire aux magnifiques eaux turquoise. Le stop de détente idéal après une visite de la réserve.
Un peu plus au nord mais cette fois, au bout d’une route dont la traversée est possible uniquement en véhicules tout terrain, se dénichent non seulement des petits coins de paradis face à la mer, mais aussi l’une des forêts qui abrite les plus anciennes communautés indigènes de la Grande Ile. Dans la forêt épineuse qui porte leur nom, parmi arbres et buissons, les Mikéa sont l’un des 18 groupes ethniques de Madagascar, de ceux qui vivent encore de la cueillette et de la chasse. Leur population totale est d’environ 400 individus, mais ils se déplacent en petites familles. Bien qu’ils préfèrent vivre loin de la civilisation, ils se laissent approcher par les visiteurs de l’hôtel et les villageois alentour, si bien sûr leur quête de nourriture ne les a pas menés à s’éloigner encore plus, nomades qu’ils sont. Alors, une envie de vivre une expérience hors du commun ?