le professeur issu du PICC, Pascal ELISON, revient sur les régions des villages d’Ambodiforaha et Marofototra pour la nouvelle session de cette année, axée sur la Conservation.

World Trave Wards Indian

Apprentissage au plus près de la nature pour les enfants Malagasy

Faisant suite à la première mini-session PICC (en anglais : Photography Inspiring Children in Conservation) qui s’est déroulée en Juillet 2020, le professeur issu du PICC, Pascal ELISON, revient sur les régions des villages d’Ambodiforaha et Marofototra pour la nouvelle session de cette année, axée sur la Conservation.

 

Ces sessions sont des opportunités inestimables pour les enfants de la population environnante. Elles constituent des moments d’apprentissage particulièrement stimulants et d’échanges libres entre les enfants et un spécialiste de la conservation de la forêt. L’organisation de la session est notamment scindée en deux, dont des activités artistiques et ludiques dispensées en salle, et des randonnées dans la forêt Masoala, de jour comme de nuit. 

A travers ces différentes méthodes pédagogiques, Pascal ELISON leur raconte ainsi des contes et histoires sur la forêt, leur enseigne des faits scientifiques agrémentés d’observation sur le terrain, mais aussi leur fait découvrir la vie des animaux dans leur milieu naturel. Durant leurs « cours », les apprentis excursionnistes ont pu d’ailleurs rencontrer sur leur chemin les lémuriens tels que les Chirogales, les Avahis, les Lépilémurs et de nombreuses espèces de grenouilles. 

Ce genre d’initiative ciblée sur l’éducation des jeunes permet d’inculquer très tôt chez ces derniers l’importance de la conservation de l’écosystème. En effet, les connaissances qu’ils acquièrent grâce à ces sessions leur font prendre conscience de l’interdépendance existant entre les humains, la forêt et les animaux, en particulier les lémuriens, en termes de survie de chacun. Autre avantage, ces sessions permettent également de sensibiliser les adultes du village sur la conservation des lémuriens et de la forêt. En effet, les enfants racontent souvent, avec enthousiasme, leurs périples à leurs parents.  

Cette conscientisation de la population locale est notamment essentielle pour espérer une conservation durable de la beauté et de l’unicité du paysage de la Grande Île.