Avec à son compte 20 sites Ramsar, Madagascar s’est vu attribuer sa 21ème zone humide reconnue d’importance internationale par la Convention Ramsar, un traité intergouvernemental adopté en 1971 pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides aux fonctions écologique, socio-économique, culturelle et scientifique avérées.
La Baie d’Ambaro s’étend sur 54 000 Ha des côtes Nord-Ouest de la Grande Île et constitue en effet la principale source de revenus et de nourriture pour les populations locales vivant en particulier d’aquaculture, de pêche et de la culture du riz. Elle est aussi un véritable moyen de préservation d’espèces : 8 espèces de mangroves qui abondent dans la région, l’Aigle pêcheur de Madagascar ou le Microcèbe de la Sambirano, aujourd’hui en danger d’extinction, et 44 espèces d’oiseaux qui lui sont endémiques sur les quelques 99 répertoriés. Elle prévient enfin des crues et contribue à la régulation climatique en purifiant l’environnement grâce à la quantité de carbone qu’elle stocke dans ses forêts, tourbières, marais salants, mangroves et herbiers marins.