Le Dallas Museum of Arts a décidé cette année de mettre à l’honneur la soie d’origine Africaine à travers son exposition intitulée « Moth to Cloth : Silk in Africa », depuis Décembre dernier et ce jusqu’en Octobre.
Le Dallas Museum of Arts a décidé cette année de mettre à l’honneur la soie d’origine Africaine à travers son exposition intitulée « Moth to Cloth : Silk in Africa », depuis Décembre dernier et ce jusqu’en Octobre. Et parmi les divers produits de soie prestigieux exposés dans le musée, les châles de Madagascar ont été repérés.
Une projection de film est également diffusée dans la galerie afin de montrer les origines de cette matière, de la récolte au tissage en passant par la filature. Les soies africaines proviennent généralement soit d’un élevage de vers à soie, soit de vers à soie à l’état sauvage. Madagascar, elle, a cette particularité de pouvoir profiter de ces deux sources pour fabriquer ses tissus.
Ainsi, la Grande-île est en mesure de produire à la fois des tissus robustes, d’une texture assez rugueuse et naturellement teinté de la couleur de la terre, qu’elle doit aux vers à soie sauvage, mais également des tissus lisses, brillants et très facile à teindre, qui proviennent des élevages. Grâce à cette large possibilité pour les matières, les tisserands du pays ont pu naturellement laisser libre cours à leur savoir-faire et créativité pour le choix des motifs, des couleurs et des broderies lors de la confection des étoffes.
Le caractère fait main des arts Malagasy fait leur réputation, et cette étoffe ne déroge pas à la règle.
Le « Landy » comme il est communément appelé au pays constitue la pièce principale du costume traditionnel malgache. Autant dire ainsi qu’il renferme toute une culture. Une culture qui a pu être mise en avant au-delà de ses frontières grâce à cette exposition, se rajoutant à la biodiversité exceptionnelle pour laquelle l’île est déjà reconnue.