Le chercheur Jean Soulat de l'université de Caen partira sur les traces des pirates à Madagascar

World Trave Wards Indian

Le chercheur Jean Soulat de l’université de Caen partira sur les traces des pirates à Madagascar

Avez-vous déjà entendu parler de Barbe Noire, légendaire pirate qui sévissait sur l’Océan Atlantique et la mer des Caraïbes au XVIIIe siècle ?

N’avez-vous jamais rêvé de partir à la recherche des épaves de bateaux laissées par les pirates ? En plus des nombreux trésors qui s’y cachent, l’explorateur pourrait y découvrir des indices sur les mœurs de ces bandits de mer. 

Jean Soulat, chercheur à l’université de Caen, en sait quelque chose. En effet, cet archéologue de formation est Co-Président de l’association Archéologie de la Piraterie dont la mission est de mener des recherches ainsi que des fouilles archéologiques dans l’Océan Indien, les Caraïbes et la côte est des Etats-Unis.

C’est dans ce cadre qu’une mission d’investigation à Madagascar est prévue au mois d’avril prochain.

Au-delà de leurs aventures en mer, les pirates disposaient de bases d’opérations. Les investigations archéologiques menées par des chercheurs indiquent que l’île de Sainte-Marie, sur la côte est Malgache, fait partie de l’un de leurs principaux repaires dans l’Océan Indien.

D’après l’association, les recherches de Jean Soulat permettront ainsi « de mieux comprendre l’installation ces forbans, leur mode de vie, l’exploitation des matières premières et le mode de construction de ces aménagements ».

Bien qu’illustrant et démontrant la présence de corsaires à Nosy Boraha, découvrir le fameux « cimetière des pirates » n’est pas l’unique attraction de l’île. Sainte-Marie est également renommée pour les baleines à bosse qui viennent s’accoupler et mettre bas dans les eaux chaudes de Madagascar.

Entre plages de sable blanc, cascades, piscines naturelles et mangroves, cette île est par ailleurs un véritable havre de paix pour les voyageurs.