Madagascar au premier rang dans la promotion de la pêche responsable à travers des aires marines protégées

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Madagascar au premier rang dans la promotion de la pêche responsable à travers des aires marines protégées

Dans le cadre de la promotion de l’économie bleue, le Japon finance un projet qui vise à lutter contre les pratiques des pêches destructives autour des récifs coralliens. Madagascar, au même titre que Kenya, Maurice, Seychelles et Comores bénéficie de ce financement. C’est sur l’archipel des Mitsio, district d’Ambilobe au nord de la Grande-île que le projet verra sa première mise en œuvre. Il s’étalera sur 3 ans pour un montant total de 4 400 000 dollars.

Un comité de pilotage du projet, dirigé par le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) a mis en place un plan de travail annuel pour mener à bien cette mission qui a débuté le 24 avril 2021. La mission dans sa globalité consiste à sensibiliser les communautés de pêcheurs sur le sujet de la protection des récifs coralliens et à restaurer l’écosystème récifale qui subit une dégradation importante.

En effet, il a été constaté que les récifs coralliens sont vulnérabilisés en raison des activités humaines comme la pollution, la surpêche ou encore des diverses techniques de pêche destructrices. A cela s’ajoute l’augmentation de la température de l’eau qui blanchit les coraux. Les poissons tropicaux risquent alors de perdre leur habitat naturel. 

Les objectifs du projet sont avant tout de faire connaître et de promouvoir les différentes techniques de pêche qui ne touchent pas les récifs coralliens ; ensuite de restaurer les stocks de poissons de récifs et des écosystèmes coralliens et éliminer ainsi les pratiques de pêche non durables.

La stratégie menée pour atteindre ces objectifs consiste en la mise en place des Aires Marines Protégées (AMP) comme outil de gestion durable des pêches. En protégeant ces zones marines, l’objectif de durabilité sera atteint et l’économie bleue propulsera la prospérité économique et la sécurité marine.

Ce projet est bénéfique pour la Grande-île d’autant plus que celle-ci regorge de faune et flore sous-marines riches qu’il faut absolument préserver.