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Découverte de poissons préhistoriques que l’on croyait éteints depuis des millions d’années à Madagascar

Madagascar se distingue par sa biodiversité aussi bien terrestre qu’aquatique. A sa longue liste d’espèces animales et végétales endémiques à protéger, s’ajoute aujourd’hui les cœlacanthes, ces poissons qualifiés de « fossiles vivants » qui ont 420 millions d’années d’histoire et découverts au large de ses côtes du Sud-ouest.

Le cœlacanthe, cette créature couverte de taches blanches et à la forme bien particulière, n’a pas changé depuis des centaines de millions d’années. Pesant entre 60kg -90 kg et long de 1.20m – 2m, il vit dans les canyons rocheux des fonds sous-marins entre 150 et 500 m de profondeur. C’est en chassant des requins que les pêcheurs ont attrapé des cœlacanthes dans leurs filets maillants à grandes mailles, jetés dans les eaux profondes. Quelques –uns de ce specimen ont été pêchés depuis 1938 en Afrique du Sud, en Tanzanie, aux Comores et en Indonésie. Mais on dénombre plus d’une trentaine de captures réalisées sur le littoral sud-ouest de la Grande Île, entre 1987 et 2019. La majorité de ces captures a été faite dans le canyon de l’Onilahy où les scientifiques internationaux recommandent de créer un véritable sanctuaire de coelocanthes en plus de rajouter ce poisson de la préhistoire dans la liste des espèces protégées de Madagascar.

Selon les chercheurs, il semblerait que Madagascar soit bel et bien l’origine et l’épicentre de la population de ce poisson en voie de disparition. Ce qui confirme que les aires marins de la destination sont non seulement propices à diverses  activités aquatiques, mais ses fonds nous réservent encore bien des surprises !